Stiftung Brandenburgische Gedenkstätten Mahn‑ und Gedenkstätte Ravensbrück

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Mahn- und Gedenkstätte Ravensbrück

Ausstellungsprojekt „Deportation von Frauen aus Frankreich ins KZ Ravensbrück, 1942-1945“

18. November 2020

Im Sommer dieses Jahres hat die Gedenkstätte Ravensbrück die Arbeit an einem neuen Ausstellungsprojekt aufgenommen: Ab Frühjahr 2022 soll in Deutschland und Frankreich eine Wanderausstellung über aus Frankreich deportierte Frauen zu sehen sein.  

Warum eine Ausstellung über französische Häftlinge? In Anbetracht prominenter Ravensbrück-Häftlinge wie Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz oder Marie-Claude Vaillant-Couturier scheint über diese schon einiges bekannt zu sein. Sie wurden deportiert, weil sie gegen die deutsche Besatzung Widerstand leisteten und engagierten sich auch nach ihrer Befreiung politisch, sozial und intellektuell.

Tatsächlich ist die große Vielfalt dieser Gruppe und ihrer verschlungenen Wege nach Ravensbrück bislang noch wenig dargestellt worden. Die etwa 7000 Frauen der französischen Haftgruppe im Lager stammten aus allen Regionen Frankreichs, gehörten den unterschiedlichsten sozialen Schichten und politischen Gruppierungen an. Neben dem Großteil der Frauen, die sich in der Résistance engagiert hatten, gab es eine Minderheit von sogenannten „Kleinkriminellen“, (vermeintlichen) Prostituierten, sowie Sintezze und Romnija. Auch Jüdinnen wurden nach Ravensbrück deportiert, wobei ihre jüdische Identität teils unentdeckt geblieben und sie als „politische“ Häftlinge deportiert worden waren. Aufmerksamkeit soll auch der Vielfalt der nationalen Zugehörigkeiten der aus Frankreich deportierten Frauen gelten. Diese ergibt sich zum einen aus der besonderen Rolle Frankreichs als Land des Exils für Verfolgte aus verschiedenen Ländern Europas, die hier ab den 1920er Jahren Zuflucht suchten. Zum anderen hängt die multinationale Zusammensetzung der Gruppe auch damit  zusammen, dass Frankreich über Kolonien verfügte, in dem sich ebenfalls Widerstand gegen das NS-Regime formierte.

Aufgrund der Einschränkungen durch die Corona-Pandemie kann das Ausstellungsteam derzeit nicht selbst in Frankreich forschen, steht aber mit zahlreichen Partner*innen in Kontakt. Auch in der Gedenkstätte Ravensbrück gilt es Material zu sichten, so sind in der Bibliothek etwa über 120 autobiografische Zeugnisse von aus Frankreich deportierten Frauen vorhanden (siehe Foto).

In den nächsten Monaten wird das Ausstellungsteam (Hannah Sprute und Mechthild Gilzmer; Leitung: Andrea Genest) über die Social-Media-Kanäle der Gedenkstätte immer wieder Einblicke in die Arbeit an der Ausstellung geben. 

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Cet été, l’équipe du Mémorial de Ravensbrück a commencé à travailler sur un nouveau projet d'exposition : À partir du printemps 2022, une exposition itinérante sur les femmes déportées de France vers le camp de concentration de Ravensbrück sera présentée en Allemagne et en France. 

Pourquoi une exposition sur les déportées françaises ? Considérant des femmes connues comme Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz ou Marie-Claude Vaillant-Couturier, toutes les trois déportées à Ravensbrück, il semble que nous en sachions déjà beaucoup sur elles. Elles ont été déportées parce qu'elles ont résisté à l'occupation allemande, après leur libération, elles ont continué à s’engager dans les sphères politiques, sociales ou intellectuelles.

En fait, la grande diversité de ce groupe et de leurs routes tortueuses vers Ravensbrück n'est pas encore très bien connue jusqu'à présent. Les quelque 7 000 femmes déportées à Ravensbrück venaient de toutes les régions de France et appartenaient aux classes sociales et aux groupes politiques les plus divers. En plus de la majorité des femmes qui se sont engagées dans la Résistance, il y avait une minorité de soi-disant "droits communs", des (supposées) prostituées, ainsi que des tsiganes. Des femmes juives étaient également déportées à Ravensbrück, bien que leur identité juive restait partiellement inconnue et qu'elles étaient déportées comme résistantes. Il faut également prêter attention à la diversité des nationalités des femmes déportées de France. D'une part, cela résulte du rôle particulier de la France en tant que pays d'exil pour les femmes persécutées dans différents pays européens qui y ont trouvé refuge à partir des années 1920. D'autre part, la composition multinationale du groupe est également liée au fait que la France avait des colonies dans lesquelles la Résistance au régime nazi s'est également formée.

En raison des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19, l'équipe de l'exposition ne peut actuellement pas mener de recherches en France même, mais est en contact avec de nombreux partenaires. Le Mémorial de Ravensbrück est également un lieu de recherches : la bibliothèque possède plus de 120 témoignages autobiographiques de femmes déportées de France (voir photo).

Au cours des prochains mois, l'équipe du projet (Hannah Sprute et Mechthild Gilzmer, sous la direction d'Andrea Genest) donnera régulièrement un aperçu de leur travail dans les réseaux sociaux.

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