Stiftung Brandenburgische Gedenkstätten Mahn‑ und Gedenkstätte Ravensbrück

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Mahn- und Gedenkstätte Ravensbrück

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Die Gedenkstätte Ravensbrück trauert um die französische Holocaust-Überlebende Marie Vaislic

02. Mai 2025

Nachruf  

Die Mahn- und Gedenkstätte Ravensbrück trauert um Marie Vaislic, die am 1. Mai 2025 im Alter von 94 Jahren in Toulouse verstorben ist. Als Überlebende der Konzentrationslager Ravensbrück und Bergen-Belsen engagierte sie sich in Frankreich und Europa als Zeitzeugin, die sich zeitlebens für Erinnerung, Aufklärung und Menschlichkeit einsetzte.

Marie Vaislic, geborene Rafalovitch, wurde 1930 in Toulouse geboren. Ihre Eltern waren jüdische Einwanderer aus Polen, die nach einer gescheiterten Auswanderung in das britische Mandatsgebiet Palästina in Frankreich sesshaft wurden.

Am 25. Juli 1944, nur drei Wochen vor der Befreiung von Toulouse, wurde die 14-Jährige in der Hofeinfahrt ihres Wohnhauses von einem französischen Gendarmen und der Gestapo festgenommen. Nachbarn hatten sie denunziert.

Gemeinsam mit weiteren festgenommenen jüdischen Familien wurde sie ins Internierungslager Drancy gebracht und von dort am 30. Juli 1944 mit einem Deportationszug nach Deutschland verschleppt. Am 9. August 1944 erreichte der Transport das Konzentrationslager Ravensbrück. 

Im Frühjahr 1945 wurde Ravensbrück angesichts des Vormarschs der Roten Armee von der SS geräumt. Marie wurde in das Konzentrationslager Bergen-Belsen überstellt. Dort überlebte sie unter katastrophalen Bedingungen bis zur Befreiung durch die britische Truppen am 15. April 1945. Rückblickend sagte sie: „Als ich in Bergen-Belsen ankam, erschien mir Ravensbrück wie eine Art Paradies.“

1951 heiratete Marie den ebenfalls aus Polen stammenden Shoah-Überlebenden Jean Vaislic, der die Konzentrationslager Auschwitz-Birkenau und Buchenwald überlebt hatte. Gemeinsam gründeten sie eine Familie.

Im hohen Alter fand Marie Vaislic die Kraft und den Mut, ihre Geschichte öffentlich zu erzählen. Ihr autobiografisches Buch Il n’y aura bientôt plus personne (Grasset, 2024), das in Zusammenarbeit mit der Journalistin Marion Cocquet entstand, ist ein eindrucksvolles Zeugnis und ein Aufruf, die Verbrechen des Nationalsozialismus nicht dem Vergessen zu überlassen.

Die Mahn- und Gedenkstätte Ravensbrück hatte Marie Vaislic noch zu den Feierlichkeiten anlässlich des 80. Jahrestags der Befreiung eingeladen. Ihr plötzlicher Tod erfüllt uns mit Trauer – und zugleich mit tiefem Respekt für ihren Mut und ihre Menschlichkeit. 

In dieser schweren Zeit sind unsere Gedanken bei ihrer Familie, insbesondere bei ihren Söhnen, Claude und Alain sowie bei allen Angehörigen.

 

----FR---

Le Mémorial de Ravensbrück pleure la décès de Marie Vaislic, survenu le 1er mai 2025 à Toulouse à l'âge de 94 ans. Survivante des camps de concentration de Ravensbrück et de Bergen-Belsen, elle s'est engagée en France et en Europe en tant que témoin de son temps, s'engageant toute sa vie pour la mémoire, l'éducation et l'humanité.

Marie Vaislic, née Rafalovitch, est née à Toulouse en 1930. Ses parents étaient des immigrés juifs de Pologne qui, après une émigration ratée vers la Palestine sous mandat britannique, se sont installés en France.

Le 25 juillet 1944, trois semaines seulement avant la libération de Toulouse, la jeune fille de 14 ans a été arrêtée par un gendarme français et la Gestapo dans l'entrée de la cour de son immeuble. Des voisins l'avaient dénoncée.

Avec d'autres familles juives arrêtées, elle a été conduite au camp d'internement de Drancy, d'où elle a été emmenée en Allemagne par un train de déportation le 30 juillet 1944. Le 9 août 1944, le convoi est arrivé au camp de concentration de Ravensbrück. 

Au printemps 1945, Ravensbrück a été évacué par les SS face à l'avancée de l'Armée Rouge. Marie fut transférée au camp de concentration de Bergen-Belsen. Elle y survécut dans des conditions catastrophiques jusqu'à sa libération par les troupes britanniques le 15 avril 1945. Rétrospectivement, elle dit : « Quand je suis arrivée à Bergen-Belsen, Ravensbrück m'est apparu comme une sorte de paradis ».

En 1951, Marie a épousé Jean Vaislic, un survivant de la Shoah, également originaire de Pologne, qui avait survécu aux camps de concentration d'Auschwitz-Birkenau et de Buchenwald. Ensemble, ils fondèrent une famille.

À un âge avancé, Marie Vaislic a trouvé la force et le courage de raconter publiquement son histoire. Son livre autobiographique Il n'y aura bientôt plus personne (Grasset, 2024), écrit en collaboration avec la journaliste Marion Cocquet, est un témoignage impressionnant et un appel à ne pas laisser les crimes du nazisme tomber dans l'oubli.

Le Mémorial de Ravensbrück avait encore invité Marie Vaislic à participer aux festivités organisées à l'occasion du 80e anniversaire de la libération. Sa mort soudaine nous remplit de tristesse - et en même temps d'un profond respect pour son courage et son humanité. 

En ces moments difficiles, nos pensées accompagnent sa famille, en particulier ses fils, Claude et Alain, ainsi que tous ses proches.

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